« Le terme d’Investissement Socialement Responsable (ISR), adapté d’un concept anglo-saxon, rassemble toutes les démarches qui consistent à intégrer des critères extra-financiers c’est à dire concernant l’environnement, les questions sociales, éthiques et la gouvernance dans les décisions de placements et la gestion de portefeuilles. »
Source : site gouvernemental
Des placements financiers engagés
De nos jours, la France compte environ 900 fonds d’investissement responsable. Un chiffre qui ne fait que grimper notamment depuis la loi Pacte de 2019 exigeant que les contrats d’assurance-vie comprennent au moins un fonds ISR.
L’ampleur du réchauffement climatique est la principale cause de cette accélération législative. D’après le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) : si rien n’est fait, la température pourrait augmenter de 5,5°C d’ici 2100 !
Ainsi, les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) sont de précieux outils pour les entreprises comme pour les investisseurs. Depuis 2017, les grandes entreprises sont soumises à la déclaration de leur performance extra-financière (DPEF). Celle-ci est mesurable à travers des indicateurs rendant compte de leur progression.
Labels et notations extra-financières
Des agences extérieures ont pour mission d’évaluer les entreprises. Les plus responsables obtiennent bien sûr les meilleures notes. L’objectif est d’aider les investisseurs à effectuer des choix justes sans être influencés…
Quelques labels existent pour reconnaître un investissement responsable :
– le label Greenfin à l’initiative du ministère de la Transition Ecologique, s’applique aux activités destinées directement à la transition énergétique et écologique et à la lutte contre le changement climatique (énergies renouvelables, isolation des bâtiments…)
-le label ISR (créé en 2016 par le ministère de l’Economie et des Finances) est quant à lui plus global. Les projets éligibles sont ceux considérant les critères ESG. Des domaines qui nuisent à l’environnement ou contraires aux bonnes mœurs (tabac, armement…) ne peuvent être compatibles avec l’obtention de ce label. A contrario, les entreprises agissant à préserver l’environnement sont aussi potentiellement candidates à ce label. Pour que le label soit délivré, les actionnaires doivent participer aux décisions relatives à la RSE.
Si vous cherchez à être accompagnés dans la définition de votre stratégie RSE pour améliorer votre performance extra-financière, contactez nos experts qui sauront vous éclairer.