Témoignage client de Jean-Philippe Clair, directeur Marketing, Communication & Durabilité chez Keyrus France®

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Keyrus est un groupe français qui a aujourd’hui 28 ans. Pure player et expert dans son domaine, le groupe se donne pour mission d’accompagner la transformation des organisations, de les aider à améliorer leurs performances en tirant le meilleur parti de leurs données et en optimisant leur stratégie et leur expérience digitale.  Keyrus tire sa force de sa double approche à la fois conseil et technologique autour de l’usage des données et de l’intelligence artificielle.  

Keyrus regroupe 3 300 personnes, présentes dans 28 pays. L’entreprise est cotée sur un marché non réglementé et génère un peu plus de 370 millions d’euros de revenus annuels (données 2023). 

Jean-Philippe Clair est le Directeur Marketing, Communication & Durabilité de Keyrus France, qui représente environ 30% de l’activité globale du groupe. 

Pouvez-vous nous donner les grands enjeux de votre organisation sur 2024 et 2025 ? 

En coordination avec notre président fondateur, nous avons souhaité accélérer très fortement sur les sujets de durabilité. J’ai pris la responsabilité de la RSE au 1er janvier 2024 avec deux enjeux principaux. Le premier enjeu était celui de la structuration et du déploiement global des sujets ESG à l’échelle du groupe. Auparavant c’était plutôt la France qui était en tête sur ces sujets, et les autres zones géographiques suivaient. Le second enjeu, qui correspond à la matérialisation du premier point, était de s’améliorer significativement sur la notation EcoVadis. C’est dans ce contexte que Keyrus s’est rapproché d’Entreprises engagées car nous avions la conviction qu’il nous fallait être accompagnés sur la partie EcoVadis

Comment avez-vous connu notre cabinet de conseil en RSE et quelles ont été les raisons principales qui vous ont conduit à nous choisir pour vous accompagner ?  

Nous avons procédé de manière assez traditionnelle en sélectionnant 3 cabinets. Cette sélection a été réalisée à la fois par l’équipe précédente qui m’avait laissé des coordonnées et par la Responsable RSE France que j’ai eu la chance de pouvoir recruter. Elle connaissait bien le cabinet. 

Pourquoi avoir fait le choix d’Entreprises engagées ? C’est avant tout une affaire de personnes. Je dois reconnaitre que j’ai beaucoup apprécié les échanges avec Fatima Zaraba en phase de négociation, à la fois simples, directes et efficaces. Cette première impression a été de bon augure pour la suite de la collaboration. 

Quels étaient vos principaux objectifs ou attentes en matière de RSE lorsque vous avez décidé de faire appel à nos services ? 

Cela faisait 10 ans que nous étions évalués par EcoVadis et c’est la première fois que nous faisions le choix d’être accompagnés. C’est un choix que j’ai porté car j’avais la conviction que nous avions besoin d’être aidés pour franchir le cap que nous nous étions fixés. 

Pouvez-vous nous parler de votre expérience de travail avec les consultants qui vous ont accompagnés ? 

Nous avons été accompagnés par Brigitte Fensterbank, qui était la consultante à la manœuvre. Nous avions des niveaux d’exigence élevés et il a fallu bien s’aligner afin que Brigitte comprenne le mode de fonctionnement et la logique d’organisation mis en place dans le cadre de cette mission. Cela d’autant plus que nous faisions coexister une vision France et une vision corporate en parallèle. Nous menions nous-même notre trajectoire de transformation pour ouvrir le sujet ESG au niveau global. C’est d’ailleurs la première fois que les données transmises dans le cadre du questionnaire EcoVadis ont été remontées par la quasi-totalité de nos zones géographiques. C’était assez « rock and roll » ! Brigitte a joué extrêmement bien son rôle de pilote, de chef d’orchestre et aussi parfois de « poil à gratter », de manière à bien maîtriser le planning sur un enjeu de timing serré. Elle a été force de proposition, elle nous a challengé et nous a permis de garder le rythme et de savoir où faire porter nos efforts principaux. 

Avez-vous rencontré des obstacles au cours du déploiement du plan d’action et de la feuille de route. Si oui et comment les avez-vous surmontés ? 

Nous avons rencontré des obstacles liés au fait que nous étions en train d’opérer une transformation importante. Nous avons travaillé les données tout en développant 4 grandes politiques Keyrus. C’était très structurant et cela a été validé au niveau de la gouvernance du groupe Keyrus (PDG, DG monde, CFO).  

Nous avons mené de nombreux chantiers en parallèle et parfois il était difficile d’aligner tout le monde dans un délai extrêmement court. En effet, nous avons démarré la mission fin mars/début avril et nous avons soumis EcoVadis au mois de juillet. Nous avons avancé à marche forcée avec un planning parfois assez contraint. Nous avons dû faire des choix, ce qui nous a permis de nous concentrer sur les éléments les plus importants pour gagner en efficacité. Et avec le recul, ce mode « commando » nous a probablement aidé à atteindre nos objectifs ! 

Pouvez-vous partager des exemples concrets d’actions RSE ou des améliorations que vous avez observées dans votre entreprise ? 

L’élément tangible le plus fort est la médaille d’argent : nous sommes passés de la médaille bronze à 51/100 à la médaille d’argent à 68/100, soit une progression de 17 points ! Cela nous a fait rentrer dans le top 12% des entreprises évaluées par EcoVadis, ce qui correspond à une progression majeure en la matière ! 

Au-delà de ça, dans les éléments très structurants à l’échelle du groupe Keyrus, nous avons déployé des politiques, nous avons mis en place un reporting global. On peut dire que nous nous sommes professionnalisés et nous avons mis l’ESG au cœur de la visibilité de l’ensemble de nos gouvernances régionales. Ce qui correspondait à l’un de nos paris en la matière. 

En interne, nous avons fait le choix de communiquer régulièrement sur les avancées avec une emphase toute particulière sur l’obtention de notre médaille d’argent qui est une fierté collective ! Cette récompense vient également récompenser l’engagement incroyable des équipes Keyrus tout en valorisant aussi la qualité de l’accompagnement réalisé par Entreprises engagées. 

Comment qualifieriez vous l’impact de l’accompagnement d’Entreprises engagées sur votre organisation ? 

L’intervention d’Entreprises engagées a été vraiment impactante et c’est ensemble que l’on a pu obtenir ce très bon résultat.  

Dans un projet pour lequel les efforts sont importants, le résultat est majeur : avoir obtenu cette médaille d’argent, à la frontière de l’or, alors que nous partions du niveau bas de la médaille bronze, c’est la preuve à la fois de l’excellence et de l’engagement de l’équipe ESG Keyrus et aussi de la pertinence et de l’impact de l’accompagnement. 

Par ailleurs, humainement parlant, cela a été extrêmement agréable de travailler avec Brigitte. C’était vraiment un plaisir de l’avoir avec nous. 

Quels conseils donneriez-vous à d’autres entreprises qui envisagent de se lancer dans des initiatives d’évaluation EcoVadis? 

Je pense que pour bien se mettre sur les rails, il est important de se faire accompagner. Ce que je retiens, c’est qu’il faut éviter de se noyer dans le projet en sachant bien où faire porter le poids du corps. Il est essentiel d’être accompagné par des sachants, des fins connaisseurs des mécaniques d’évaluation et des attendus d’EcoVadis en termes de wording et de formalisation. Cela permet de travailler de manière efficace. 

Dans les prochaines années, comment voyez-vous l’évolution de la place de la RSE dans votre organisation ? 

Toujours plus importante ! Pour tout vous dire, nous avons également engagé des travaux très structurants sur la CSRD puisque l’on a conduit et terminé fin 2024 toute l’étude de double matérialité. C’était un énorme chantier à l’échelle du groupe, un sujet très important et structurant. Et nous serons éligibles à la CSRD en 2026 sur l’exercice 2025. Cependant, nous sommes désormais en attente des prochains retours européens sur les aménagements possibles de la CSRD pour les années à venir. Cependant et pour le moment nous conservons la trajectoire actuelle sur une mise en œuvre opérationnelle sur l’exercice 2025. 

Pour terminer, avez-vous un dernier mot à partager sur votre collaboration avec notre cabinet de conseil en RSE ? 

Il s’agit d’une collaboration fructueuse puisqu’elle nous a permis d’atteindre l’objectif que l’on s’était fixés ! Pour 2025 nous visons clairement la médaille d’or. Nous avons la conviction que de nouveaux chantiers nous attendent autour de ce sujet de durabilité.

Comme nous sommes vraiment contents du travail réalisé ensemble, il est probable que nous trouverons de nouvelles pistes de collaboration avec Entreprises engagées

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