Groupe Neurones : Bertrand Ducurtil, Directeur Général

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Neurones est un groupe de conseil et de services numériques coté en bourse, qui compte de nombreuses filiales. Présent à l’international depuis 2009, le groupe totalise 7 300 salariés dans 13 pays dont près de 6 000 en France. 

Bertrand Ducurtil, Directeur général du groupe Neurones, est très impliqué dans sa stratégie RSE/ESG. Il a fait appel à Entreprises engagées pour accompagner Neurones pour la première application de la norme européenne CSRD et pour la validation par SBTi (Science Based Targets initiative) de sa trajectoire de décarbonation. 

Dans quel contexte avez-vous démarré la collaboration avec notre cabinet ? pour répondre à quel besoin ? 

Entreprises engagées avait déjà travaillé avec une de nos filiales dans le cadre d’un accompagnement EcoVadis. Cette première mission avait été une réussite.  

La société mère du groupe a donc choisi de faire appel à votre cabinet pour l’assister dans la rédaction de son premier rapport de durabilité (CSRD) et pour la validation par SBTi de ses bilans carbone passés et à venir.  

C’est votre experte Marie-Hélène Doumet qui a été la directrice de cette mission.  

Quelles étaient vos interrogations principales au titre de cette mission ? 

En tant que groupe coté en bourse, Neurones était dans l’obligation de publier en avril 2025 un Rapport de Durabilité sur base de ses données 2024. Depuis 2012, nous établissions chaque année notre DPEF (déclaration de performance extra-financière). Le rapport de durabilité correspond à une version plus avancée de la DPEF et fait l’objet d’un rapport de certification intégré à la certification globale des comptes (financiers et ESG). 

Nous nous étions interrogés sur le planning à adopter pour respecter une date de fin impérative fixée à fin avril 2025.
Dans cette optique, nous avons démarré dès avril 2024, ce qui nous a permis de terminer dans les délais impartis, avec même une légère marge de sécurité.

Nous nous demandions s’il était préférable de faire l’acquisition d’un nouveau logiciel de consolidation des données extracomptables pour les données et indicateurs physiques 2024, ou de poursuivre avec nos processus existants. Votre cabinet a été de bon conseil en nous recommandant d’attendre. En effet, nous remontions déjà 90% des indicateurs exigés par la CSRD, mais parfois pas sur l’ensemble du groupe. L’objectif était donc plutôt une extension des remontées à l’ensemble du groupe qu’un « big bang » dans nos processus. 

Enfin, pour la 1ère application de la CSRD, Entreprises engagées nous a suggéré de suivre la norme « pas à pas ». Cela a aidé le certificateur dans ses travaux. Encore un bon choix. 

Comment Entreprises engagées a accompagné le groupe Neurones pour l’application de la directive CSRD ? 

La première étape, celle de l’analyse de double matérialité, a été réalisée dès le second trimestre 2024.  

Dans une deuxième étape, courant de l’automne, Entreprises engagées a préparé un « squelette » du rapport de durabilité tenant compte des résultats de l’analyse de double matérialité.   

Entreprises engagées a alors su faire preuve de souplesse.   

Dans une première version du squelette, Entreprises engagées avait préparé des extraits de la directive, notamment pour les paragraphes concernant la gouvernance et les politiques.   

Voyant que le texte de la CSRD était d’un abord difficile, Entreprises engagées a alors rédigé des exemples de réponses assez générales, en incluant le contenu de nos derniers DPEF lorsque c’était pertinent. Ayant ainsi mieux compris les exigences de la norme, nos équipes internes ont repris la rédaction pour décrire plus précisément notre réalité.  

Nous étions plus à l’aise avec les paragraphes plus simples à documenter : actions, cibles, indicateurs. Sur ces parties, le rôle d’Entreprises engagées a été de revoir notre « référentiel indicateurs » interne pour adapter certaines définitions et ajouter les 10% de nouveaux indicateurs.  

Cette approche commune avec Entreprises engagées nous a permis d’être efficaces et de tenir le planning (et le budget).  

Au-delà de la méthode et de l’approche qu’avez-vous apprécié ? 

Nous connaissions bien les sujets de durabilité, les problématiques ESG mais nous découvrions la CSRD. Or c’est un texte long et difficile d’accès pour les opérationnels pressés que nous sommes.  

Entreprises engagées nous a beaucoup aidés à passer du texte de la norme à notre réalité de groupe de conseil et de services numériques.  

Par ailleurs, Entreprises engagées a assuré l’interface avec la SBTi chez Neurones. Vous avez su répondre à toutes les questions, corriger, réaliser une V2 de nos enjeux de bilan carbone jusqu’à ce qu’ils soient validés.  

Prononcée en janvier 2025, la validation SBTi s’est parfaitement intégrée dans le planning d’ensemble.

Quel a été l’apport de ces différentes missions pour Neurones ?  

Le rapport de durabilité contient plus de déclarations sur la gouvernance et les politiques générales du groupe.  

Il est globalement plus structuré que son prédécesseur la DPEF.  C’est une nouvelle étape, une marche supplémentaire qui a été franchie.  

Si vous deviez résumer en un mot ce que vous pensez de l’accompagnement d’Entreprises engagées ?  

Pragmatisme !  

Avant de nous engager avec Entreprises engagées, nous avions souhaité rencontrer la directrice de mission, Marie-Hélène Doumet. En plus de son agilité en anglais, elle avait un double profil : « culture ESG/RSE » et « culture data/chiffres ». Nous sentions qu’avec Entreprises engagées, nous pourrions aller droit aux faits et avancer.


Quels vont être les grands enjeux pour vous-même et pour le groupe Neurones en termes de RSE dans les années à venir ? 

Avant tout, mener à bien nos plans d’action pour atteindre nos différentes cibles.  

Nous uniformisons également certains processus pour étendre les indicateurs à l’ensemble du périmètre du groupe.  

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